Si vous venez d’arriver en France, c'est l'un des sons qui vous font savoir que vous êtes bien dans le pays. Ce test mensuel de sirène d'avertissement a sonné à un autre moment depuis sa création. On va vous expliquer ce que vous devez savoir concernant ce test et pourquoi l’alarme sonne tous les premiers mercredis du mois en France.
Un son familier
Si vous habitez en France, vous avez sans doute l’habitude d’entendre ce son. Les étrangers peuvent être surpris, car l’alarme en question ne sonne que tous les premiers mercredis du mois à midi pile.
Pour ceux qui viennent de s'installer en France, le bruit des sirènes retentissantes peut être un choc et il fera penser à une approche imminente de raid aérien.
Et bien que vous soyez habitué à ces tests de sirènes tous les premiers mercredi du mois si vous vivez en France depuis un certain temps, selon l'endroit où vous habitez dans le pays, vous pourriez bien entendre cette alarme sans fil à un autre moment.
Par exemple, dorénavant, si vous habitez dans le Nord de la France, vous entendrez ces alarmes à 11h45 et si vous habitez dans le sud, vous feriez mieux de préparer vos nerfs pour le nouveau test de 12h15, ces changements devant rester en place pour toujours.
Alors, pourquoi l’alarme sonne tous les premiers mercredi du mois ?
Maintenant que vous savez que votre système d’alarme pour garage est tout à fait normale et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, on va vous expliquerpourquoi l’alarme sonne tous les premiers mercredi du mois.
Le système d'alerte qui est testé chaque mois fait partie du SAIP ou Système d'Alerte et d'Information des Populations. Il s’agit d’un système national d'alerte destiné à alerter le public en cas de danger.
Selon le site Internet du ministère de l'Intérieur, la sirène de l’alarme wifi peut alerter la population d'une zone donnée d'un danger imminent.
En effet, ce réseau est hérité de la Seconde Guerre mondiale et il a été initialement conçu pour alerter la population d'une menace aérienne comme un bombardement classique ou nucléaire, et peut aussi être utilisé pour faire face à la montée des risques technologiques ou naturels.
Bien que cela puisse être un choc si vous n'y êtes pas habitué, le test mensuel permet de s'assurer que le système fonctionne toujours et vous les verrez partout, en particulier sur les toits des bâtiments municipaux.
En fait, certains des plus anciens sont situés sur les toits des églises et ne sont pas automatiques. Cela signifie que le premier mercredi du mois, vous pourriez voir un employé municipal se précipiter pour appuyer manuellement sur le bouton de test.
Comme dans de nombreux pays du monde, la France dispose d'un kit de vidéosurveillance avec réseau national d'alerte démographique d'urgence, le Réseau national d'alerte ou RNA.
Le système est hérité du réseau de sirènes d'attaque aérienne développé avant la Seconde Guerre mondiale et se compose d'environ 4 500 sirènes électroniques ou électromécaniques placées dans tous le pays. Il descend jusqu'à 380 Hz pendant la première minute pour une répétition à trois fois de suite.
Pourquoi modifie-t-on la durée du test ?
Maintenant, on va voir pourquoi l’alarme sonne tous les premiers mercredi du moiset pas un autre jour.
L'idée derrière ce changement est d'éviter que le nouveau programme informatique ne vienne perturber les tests en déclenchant les 2 000 sirènes de France d'un seul coup.
Pour éviter trop de surprise et d'inquiétude au sein de la population, certaines autorités locales ont déjà informé leurs habitants.
Qu'est-ce que cela donnerait si la vraie sirène se déclenchait ?
Alors que l'alarme GSM d'essai mensuelle ne dure qu’une minute 41 secondes avec des silences ponctués, en cas d'alerte réelle, le signal est « un son modulé, montant et descendant avec trois séquences d'une minute et 41 secondes séparées par un intervalle de cinq secondes, toujours selon le ministère de l'Intérieur.
Cette fin d'alerte est alors annoncée par un signal continu de 30 secondes. Si jamais vous entendez l'alerte réelle, il est conseillé de rester le plus en sécurité possible, de préférence dans une pièce sans fenêtre, allumez la radio et attendez les instructions des autorités.
Cependant, un sondage de l’IFOP 2013 a montré que 78 % des personnes interrogées ne savaient pas quoi faire en cas de catastrophe naturelle ou industrielle.
